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Voiture électrique ou thermique : quelle est la plus polluante ? comparatif des émissions

Les choix en matière de transport évoluent rapidement, et la question de l’impact environnemental des voitures est plus pertinente que jamais. D’un côté, les voitures électriques sont vantées pour leur capacité à réduire les émissions de gaz à effet de serre. De l’autre, les véhicules thermiques, bien que souvent critiqués, continuent de dominer les routes.

Pour évaluer la pollution générée par ces deux types de véhicules, pensez à bien considérer l’ensemble de leur cycle de vie. Cela inclut la production des batteries pour les voitures électriques, souvent pointée du doigt pour son empreinte écologique, ainsi que l’extraction et le raffinage du pétrole pour les voitures thermiques.

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Les impacts environnementaux hors carbone

L’empreinte écologique des véhicules ne se limite pas aux émissions de carbone. Les impacts environnementaux des voitures électriques et thermiques s’étendent bien au-delà de ce seul aspect. L’analyse doit intégrer plusieurs éléments majeurs.

Extraction des matières premières

  • Voitures électriques : La production des batteries nécessite des matériaux comme le lithium, le cobalt et le nickel. Leur extraction, principalement en Amérique du Sud et en Afrique, pose des problèmes écologiques et sociaux.
  • Voitures thermiques : L’extraction du pétrole, utilisée pour les carburants, engendre des dégradations des écosystèmes, notamment via les marées noires et la destruction des habitats naturels.

Pollution de l’air et de l’eau

  • Voitures électriques : La production et le recyclage des batteries émettent des composés toxiques. Ces processus peuvent contaminer l’air et l’eau, affectant les communautés à proximité des usines.
  • Voitures thermiques : Les émissions de NOx et de particules fines des véhicules thermiques sont responsables de la pollution de l’air. Elles contribuent à des problèmes de santé publique et à la dégradation de la qualité de l’eau.

Gestion des déchets

  • Voitures électriques : Les batteries en fin de vie posent un problème de recyclage. Actuellement, les infrastructures pour leur traitement demeurent insuffisantes, ce qui peut mener à des accumulations de déchets toxiques.
  • Voitures thermiques : Les huiles usagées et les pièces détachées des voitures thermiques s’ajoutent aux déchets industriels. Leur gestion nécessite des mesures spécifiques pour éviter la contamination des sols et des eaux souterraines.

Empreinte carbone liée à la fabrication d’une voiture

La fabrication d’une voiture, qu’elle soit électrique ou thermique, engendre des émissions significatives de CO2. Pour mieux comprendre l’impact de chaque type de véhicule, l’analyse doit se concentrer sur plusieurs étapes majeures de leur cycle de vie.

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Extraction et transformation des matériaux

La production des voitures nécessite l’extraction de divers matériaux, dont certains sont particulièrement gourmands en énergie.

  • Voitures électriques : La production des batteries lithium-ion est énergivore. L’extraction des matériaux comme le lithium et le cobalt ainsi que leur transformation génèrent des émissions de CO2 considérables.
  • Voitures thermiques : La fabrication des moteurs thermiques et des systèmes de transmission nécessite aussi de nombreux matériaux, dont l’acier et l’aluminium. Ces processus industriels sont aussi sources d’émissions de CO2.

Assemblage et production

La phase d’assemblage des véhicules constitue une autre source d’émissions.

  • Voitures électriques : Les usines de production de véhicules électriques consomment une grande quantité d’énergie. Si cette énergie provient de sources non renouvelables, les émissions de CO2 augmentent.
  • Voitures thermiques : Les usines de voitures thermiques présentent des profils similaires. La fabrication des composants et l’assemblage final contribuent de manière significative à l’empreinte carbone.

Comparatif des émissions de CO2

Les études montrent que la production d’une voiture électrique génère plus de CO2 qu’une voiture thermique. Toutefois, cette différence peut être compensée par les émissions plus faibles en phase d’utilisation des véhicules électriques, notamment si l’électricité utilisée provient de sources renouvelables.

Type de véhicule Émissions de CO2 (en kg)
Voiture électrique 15 000 – 20 000
Voiture thermique 7 000 – 10 000

Empreinte carbone liée à l’utilisation d’une voiture

L’empreinte carbone d’une voiture ne se limite pas à sa fabrication. Son utilisation quotidienne joue un rôle déterminant dans le bilan global des émissions de CO2.

Voiture thermique : émissions directes

Les voitures thermiques, fonctionnant à l’essence ou au diesel, émettent directement des gaz à effet de serre lors de leur utilisation. En moyenne, un véhicule thermique émet entre 120 et 150 g de CO2 par kilomètre parcouru. Ces émissions varient selon la motorisation, l’entretien du véhicule et les conditions de conduite.

Voiture électrique : émissions indirectes

Les voitures électriques, quant à elles, ne produisent pas d’émissions directes durant la conduite. Leur empreinte carbone dépend de la source d’électricité utilisée pour les recharger.

  • Électricité renouvelable : Si l’électricité provient de sources renouvelables (éolien, solaire, hydraulique), les émissions de CO2 sont quasi nulles.
  • Électricité fossile : Si l’électricité est générée à partir de combustibles fossiles (charbon, gaz naturel), les émissions peuvent atteindre 50 à 100 g de CO2 par kilomètre.

Comparatif des émissions en utilisation

Pour une analyse plus détaillée, il est pertinent de comparer les émissions sur une distance donnée.

Type de véhicule Émissions de CO2 sur 15 000 km (en kg)
Voiture thermique 1 800 – 2 250
Voiture électrique (renouvelable) 0 – 75
Voiture électrique (fossile) 750 – 1 500

voiture électrique

Comparatif des émissions : voiture thermique vs électrique

Analyse du cycle de vie

Au-delà des émissions en utilisation, l’analyse du cycle de vie d’un véhicule inclut la production, l’utilisation et le recyclage. La fabrication des voitures électriques génère plus de CO2 que celle des thermiques, principalement à cause des batteries. Cette différence est souvent compensée par les moindres émissions lors de l’utilisation.

Voiture thermique :

  • Production : 6 à 9 tonnes de CO2
  • Utilisation : 1,8 à 2,25 tonnes de CO2/an (pour 15 000 km)
  • Recyclage : 0,5 à 1 tonne de CO2

Voiture électrique :

  • Production : 8 à 12 tonnes de CO2
  • Utilisation : 0 à 1,5 tonnes de CO2/an (selon la source d’électricité)
  • Recyclage : 1 à 1,5 tonnes de CO2

Dépendance aux sources d’énergie

La réduction des émissions dépend aussi de la transition énergétique. Une électricité décarbonée rend les voitures électriques plus avantageuses. L’évolution des mix énergétiques nationaux joue donc un rôle fondamental.

Perspective sur les innovations

Les avancées technologiques promettent de réduire l’empreinte carbone des deux types de véhicules. Pour les thermiques :

  • Optimisation des moteurs
  • Utilisation de carburants synthétiques

Pour les électriques :

  • Amélioration des batteries (densité énergétique, recyclabilité)
  • Développement des énergies renouvelables

Impact global

Considérez que le choix entre voiture thermique et électrique dépend aussi de l’usage prévu. En milieu urbain, la voiture électrique se révèle souvent plus avantageuse. En revanche, sur de longues distances sans infrastructure de recharge, la thermique conserve des atouts.

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